◇ hear my heart burst again.

bellis 'jean' vuitton
26 ANS / VENDEUSE / SPRINGS

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© credits here | song - artist
≈ ≈ ≈

PRÉNOMS, NOM : Vuitton est le nom de sa famille adoptive. Sa famille biologique se nomme Byrne. Belle Isabelle est le nom que sa famille biologique lui a donné. Afin de personnalisé le prénom de l'enfant, sa famille adoptive l'a appelé Bellisa Jean, donc la version courte donne Bellis. ÂGE, DATE DE NAISS. : Vingt-six ans, elle a été adopté définitivement à ces un ans, donc sa famille biologique fête uniquement son anniversaire à partir de l'âge auquel elle a été adopté, donc pour eux elle aurait vingt-cinq ans. Sa date d'adoption est le 16 octobre 1987, à Dallas au Texas. Sa vrai date de naissance est le 12 août 1986 dans un lieu inconnu sur son baptistère. Très certainement Brooklyn à New York. NATIONALITÉ ET ORIGINES : Américaine de pur souche. Ces parents biologiques ont acquis par après la nationalité britannique pour le père et française pour la mère. Elle pourrait donc les obtenir elle aussi par leur biais. MÉTIER OU ÉTUDES : Temporairement vendeuse dans un disquaire, le vinyle daze records. Elle aimerait ouvrir sa propre boutique d'événementiel. ÉTAT CIVIL : Pire que compliqué, mais officiellement célibataire. Même si elle pourrait se dire dans l'incapacité à avoir une fréquentation pour le moment. Ou tout simplement, à venir. STATUT MONÉTAIRE : $$$$$ moyen, même si sa famille biologique est assez aisé, son petit emploi ne lui permet pas de grande folie. Elle sert son argent pour sa boutique ainsi que pour son loft. TRAITS DE CARACTÈRE : Borné, tolérante, jalouse, grand coeur, bordélique, brillante, maladroite, autonome, chialeuse, dévouée, possessive, chaleureuse, fais rarement confiance, sociable, froide, réservé, immature et mature à la fois, naïve, innocente, rigolotte. GROUPE : Springs.

SUMMER KIND OF WONDERFUL

Rêve de visité Londres depuis sa tendre enfance ☆ Son repas préféré est le poulet général tao, met thaïlandais. ☆ Elle n'a jamais eu d'animaux et n'envisage pas d'en avoir ☆ Elle a été adopté très jeune et ne se rappelle pas de ces parents biologique ☆ La richesse et la popularité n'ont jamais été ce qu'elle recherchait et priorisait comme valeur ☆ Son petit job chez le disquaire la suffit amplement, sauf niveau monétaire ☆ Elle a acheter un vielle immeuble afin de le reconvertir en loft ☆ Sa colocataire est une vraie peste qu'elle endure cependant ☆ Sa vie amoureuse est un vrai chaos ☆ Sa vie familiale n'est pas mieux ☆ Ces parents adoptifs sont mort dans un accident de voiture il y a plusieurs mois ☆ Elle n'ose pas aller sur la tombe de ces parents de peur de pleurer et de ne plus être capable de s'arrêter ☆ Ce qui l'effraie le plus est de décevoir ces parents ☆ Sa couleur préféré est le bleu ☆ Elle n'envisage rien pour le futur, elle vit une journée à la fois ☆ Les enfants et elles: c'est deux ☆ N'envisage pas d'être mère ☆ Ni de se marier ☆ Ne crois pas qu'il y a quelqu'un qui est son one true love sur terre ☆ Au yeux de tous, elle est encore vierge ☆ Elle a perdu sa virginité à dix-huit ans ☆ Mais ce fut le fiasco, depuis elle a réessayer une seule fois à ces vingt et un ans ☆ Elle n'a eu que deux copains dans sa vie ☆ Il n'y a qu'une personne avec qui elle accepterait de se marié et d'avoir des enfants ☆ Elle a pensé plus d'une fois qu'il était son âme-sœur ☆ Son coeur souffre encore de sa rupture avec lui ☆ Elle désire quelque chose que ces parents ne veulent pas lui accorder: Callum ☆ Elle déteste quand il fait trop chaud ou trop froid

≈ Née le 12 août 1986 à Brooklyn. Ces parents biologiques Marcus et Diana l'ont abandonné alors qu'elle n'avait pas encore un an, poussé par leur propres parents. Une année plus tard, ils ont eu un autre enfant.
≈ Ces parents biologiques l'ont adopté le 16 octobre 1987 à l'orphelinat de Brooklyn. Depuis Chris et Rosie sont mort dans un accident de voiture il y a plusieurs mois de cela.
≈ Lors de ces quinze ans, elle a déménagé dans les Hamptons, après avoir vécu dans un petit appartement de Brooklyn. Ces parents ont acheté une petite maison. Celle-ci est dorénavant habité par de la famille, mais elle appartient à Bellis.
≈ L'épreuve la plus dur qu'elle est eu à vivre fut le décès de ces parents adoptifs. Elle a développé plusieurs trait de caractère dû à cet incident, dont son insécurité, sa maladresse et sa façon d'aimé. Ceux qui sont prêt d'elle ne reçoive plus le même genre d'amour, de paroles tendres ou de doux câlins comme avant. Elle a encore de la difficulté à s'avouer le fait qu'ils ne reviendront jamais.
≈ Après le décès de ces parents, il lui a été incapable d'entré de nouveau dans sa maison. Elle a donc décidé d'acheter un petit immeuble sans valeur afin de le reconvertir en loft. Une fois fait, elle s'est trouvé une colocataire. Depuis presque un an, elles vivent ensemble et surviennent ensemble à leur besoin.
≈ Il y a quelques temps ces parents biologiques ont tenté de la retrouvé; tentative qui a marché. Dès le départ ils ont tenus à ce qu'elle fasse partie de leur famille. Ils lui ont proposé de s'installer dans leur grande villa, mais elle a décliner l'offre aimant bien son logis et ne pouvant pas imaginer sa vie dans le luxe et sans Lula. En plus de changer radicalement quelques points de sa vie, ils ont tenu à lui verser une sorte de pension, qu'elle n'utilise jamais. Ils lui ont donnés une carte de crédit, qui à chaque mois est pleine d'argent puisqu'elle ne voit pas l'utilité.
≈ Alors qu'elle filait le parfait amour avec Callum Shepperd, ces parents sont venus leur mettre des battons dans les roues. Ils ont décidé après avoir vu le jeune homme de refusé que leur fille revoit le garçon. Si au départ elle a accepté, ce n'est plus très clair aujourd'hui dans sa tête.
≈ Une soeur s'est manifesté après quelques temps. Elles se sont aussitôt lié, même si la brunette met ces limites. Elle ne veut pas lui faire trop confiance pour que la rouquine la trahisse. Malgré cela elles vont faire les boutiques ensembles et Bellis la reçoit à dîner. Quoique la plupart du temps elles vont dans des restaurants chiques.
≈ Lorsqu'elle était dans une mauvaise passe, sa meilleure amie et elle se rencontré. Raina et elle sont devenus des inséparables, cherchant toujours à être une avec l'autre. Il est encore étonnant que les deux jeunes femmes n'habite pas ensemble. Lorsque les parents de Bellis sont mort, Raina a été des premières à lui dire de pleurer et de l'encourager à le faire, même en public. C'est d'ailleurs celle-ci qui lui a donné la bonne idée de prendre du recul avec ces études et sa vie. Bellis ne pourra jamais assez la remercié.
≈ Depuis plusieurs mois, elle filait le parfait amour avec son petit-ami, Callum. Jusqu'à ce que les Byrne décident de mettre fin à leur idylle. Bellis les a écouté et a donc prit du recul avec le jeune homme, revenant au stade de simples amis au lieu de couple. Elle a réalisé avec le temps, que ce devait être la pire connerie de sa vie. Cet incident lui a mis un questionnement sur Callum. Après maintes réflexion, elle sait qu'il est l'homme de sa vie, son âme-soeur.

Spoiler:

☐ ☐ ☐
{ Upon a hill across a blue lake,
That's where I had my first heartbreak.
I still remember how it all changed.
My father said,
"Don't you worry, don't you worry, child.
See heaven's got a plan for you." }
© macklemore — eamys.

Elle descend le petit escalier menant au salon. Elle jette un regard à la cuisine et sourit en voyant son père avec un saladier en main. Elle s'approche de lui et enroule ces bras autour de lui. Chris Vuitton reste surpris et la serre avant de s'esclaffer en riant: « Je croyais qu'à l'adolescence ils voulaient plus de câlin? » Question à l'intention de sa femme, Olivia, qui se mit à rire à son tour. La jeune fille fit la moue, vexé. « Tu aimerais bien trop ça. » Chris passe une main dans les cheveux de sa fille pour les ébouriffer, geste qu'elle n'apprécie guerre et les remet à sa place. « Allez, à table tous les deux. » D'un accord commun, Bellis et Chris se rendirent à la table. Les repas familiaux avaient toujours été sacré et spécial pour les Vuitton. Olivia insistait toujours sur cette tradition particulière. Tous les soirs, ils mangeaient un repas en famille, parlaient de leur journée, de leur angoisses et de projets. Depuis longtemps, Bellis savait qu'elle avait été adopté par les Vuitton. Ils ne lui avaient pas caché. Après tout, elle ne leur ressemblait pas physiquement. Bellis se rappelait la journée où Olivia avait décidé de lui parler de son adoption. - « On est si chanceux, si tu savais Bellis, de t'avoir. » Bellis assise sur le sofa, cesse de regarder l'émission à la télévision qu'elle ne regardait pas réellement avec attention, pour se retourner vers sa mère. « Je me trouve tout aussi chanceuse. » Olivia sourit et caresse la tête de sa fille avant d'enchaîner. « Tu sais, c'est extrêmement difficile d'adopter un enfant qui a été confié à la justice. Mais tu étais à peine un bébé. Je me souviendrai toujours de cet homme et cette femme qui ont tout de suite donné leur accord pour l'adoption quand nous avons dit que nous voulions adopter un enfant. » Quelque chose dans le visage d'Olivia cloche tout à coup. Une certaine peur, ou le dégoût plutôt, de la situation. De ces deux êtres. « La femme qui a accouché de moi et l'homme qui l'a mise en cloque? » Bellis méprisait énormément ces parents biologique, elle ne disait jamais parents, mère ou père. C'était une femme et un homme pour elle. Ils avaient perdu ce statut la journée où il l'avait donné en adoption à Chris et Olivia. « Je ne crois pas. Je dirais plutôt tes grand-parents biologiques. La jeune fille t'avait dans les bras, elle avait à peu prêt mon âge mais voulait faire de grande études. Et le garçon à côté d'elle semblait avoir si peur de ces parents. J'ai parler avec ta mère biologique. Une jeune fille intelligente. Malheureusement tes grand-parents ne voulaient pas de toi. Nous t'avons tout de suite prit. Je suis tombé en amour avec toi. Et j'ai promis à ta jeune mère de prendre bien soin de toi. La pauvre était terrorisée. » C'était la première fois que Bellis entendait se récit. Elle se sentait privilégié que sa mère accepte de lui parler de ce moment si important pour leur trois vies. Olivia continua son récit pendant encore une heure en expliquant chaque détail à Bellis. La brunette écouta chaque mots et les grava dans sa mémoire.

◇◇◇

Nerveuse, elle frotte ces mains moites contre son jeans. Elle tourne en rond depuis presque une demi-heure, attendant avec impatience le son de la sonnette ou le moindre cognement à la porte. Pourquoi n'arrive-t-il pas plus vite? Elle se regarde une énième fois dans le miroir pour se donner du courage. Faire venir son petit-ami chez elle, afin qu'il prenne le repas avec ces parents, la connerie du siècle. Elle avait si peur qu'ils le rejettent, qu'ils ne voient pas son intérieur mais que son extérieur et son passé. Bellis même ne savait pas tout de lui. Puis enfin elle entendit le bruit sonore. Elle descend en moins de deux au rez-de-chaussé et ouvre la porte. Chris est tout prêt en arrière d'elle et sa mère se tient prêt de la cuisine avec un regard intriguée. Tous les yeux sont rivés sur le jeune homme. Bellis décide de le faire entrer avec un sourire nerveux. Aussitôt qu'il pose une main sur son bras, toute la tension dans son corps fait place au calme. Elle prend sa main et enlacent leur doigts, regardant maintenant ces parents. Olivia a retiré son tablier et secoue sa robe avec ces mains. Elle s'avance la première pour prendre la main vacante du jeune homme. « Enchantée de te rencontrer Callum. Tu peux m'appeler Olivia, et ne me vouvoie pas, s'il-te-plaît. » Tout ça avec son sourire charmant. Le prénommé Callum serre sa main avec délicatesse, Bellis le sait, il garde la force pour son père, pour lui montrer qu'il est digne de Bellis. Un truc que Olivia a expliqué à sa fille, mais que tout de même, elle trouve stupide. « De même pour moi, Olivia. Et promis. » Bellis jette un oeil à son père qui s’éclaircit la gorge pour terroriser Callum certainement et qui s'approche d'eux. « Chris. Et exactement la même chose que ma femme. Tu es le bienvenue ici, tant que Bellis le veut. » Au lieu d'une poignée de main, Chris s'approche et fait une accolade masculine à Callum. Chose qui surprend énormément Bellis. Elle comprend lorsque son père lui fait un clin d'oeil que peut importe son choix, le seul point qui les intéresse est celui de Bellis; si elle l'aime et le veut dans sa vie, c'est la seule chose qui importe. Elle les questionnera tout de même lorsque Callum sera parti. Ils passent rapidement à table, Olivia fait asseoir Callum et Bellis ensemble, rendant les choses très drôle. « Brancardier urgentiste? Tu dois voir de ces horreurs parfois. Espérons que tu n'aies pas à emmener Bellis pour évanouissement, elle a horreur du sang. » Chris se met à rire doucement en regardant sa fille qui l'imite silencieusement, vexée. « Chris! » Il se retourne vers Olivia avec un air surpris et roule les yeux. « Tu aurais été le premier à t'évanouir si maman m'aurait accouché! » Chris lève les bras, vaincue. « J'avoue, d'accord. Mais après tout, si je ne suis pas dans la médecine, il y a une raison. » Olivia lui enfonce un doigts dans les côtes tout doucement et se met à se marrer, tout comme Chris. Les voir amoureux un de l'autre fait drôlement plaisir à Bellis qui sourit doucement en les voyant. Ils sont comme deux gamins. « Alors, dis moi, comment tu fais pour voir Bellis? Parce qu'elle ne t'a jamais ramener ici. » Bien sûr, la question lui fait rouler des yeux. Elle décide de jouer la carte de l'ignorance et se retourne la tête pour regarder Callum, attendant sa réponse. « Je passe la voir à son travail la plupart du temps. Quand elle le veut bien. » Bellis prend un air choqué et le pousse un tout petit peu. Ils se mettent tout les deux à rire, bientôt suivit de Olivia et Chris. « Et quand est-ce que tu l'as connu? » Le récit dura plusieurs minutes. Le reste du repas se passa réellement bien. Après tout l'amusement et les rires, Callum repartit, laissant Bellis interroger sa mère et son père qui lui dirent tous les deux à quel point elle était chanceuse de l'avoir trouver.

☐ ☐ ☐
{ So wake me up when it's all over
When I'm wiser and I'm older
All this time I was finding myself
And I didn't know I was lost }
© macklemore — eamys.

Elle sort doucement au pas ralentis de la chambre d'hôpital et à mi-chemin ces jambes décident de la lâcher. Callum accourt et la rattrape, la maintenant pour ne pas qu'elle tombe. Ayley accourt rapidement et ils se retrouvent tous les trois contre un mur avec Bellis entre eux, en boule, pleurant toutes les larmes de son corps. La main de sa meilleure amie dans son dos, le frottant doucement pour la réconforter et Callum qui embrasse sa tête de temps à autre essayant de lui montrer son support. Bellis se trouvait à l'hôpital depuis presque deux heures. Tout avait commencé si banalement. Vers la fin de l'après-midi, alors qu'elle rentrait chez elle en compagnie de Ayley, elle avait reçu un appel de l'hôpital général en disant que ces parents avaient eu un accident de voiture et de venir le plus vite possible. Une fois arrivé, ils avaient constaté le décès de son père et lui avait expliqué que sa mère luttaient encore pour survivre. Après avoir eu une discussion avec sa mère, celle-ci s'éteignit à son tour. Bellis perdant ces deux parents dans la même journée à cause d'un sale accident de voiture. Callum était vite venu les rejoindre après l'appel de Ayley. Après un moment Ayley se leva debout. « Allez Bellis, il faut rentrer maintenant. » Callum l'aida a se relever, la maintenant. « Je veux pas rentrer... » Bellis essuya quelques larmes sur son visage. « Tu peux pas rester ici éternellement. » Bellis étreignit Callum un moment, ne voulant plus quitter ces bras. Il lui donna un baiser sur le front. Après quelques minutes elle se retourna vers sa meilleure amie. « Je veux rentrer, mais je ne veux pas aller chez moi. Tout va me faire rappeler ce qui vient d'arriver. » Ayley s'approcha d'elle, la prit dans ces bras et ensuite la regarda dans les yeux. « Alors vient chez moi. Pendant un moment du moins. Il y aura toujours une place pour toi. » Elles partirent donc ensemble, Callum devant continuer son chiffre à l'hôpital.

◇◇◇

« Lula Hastings, retire tes sales pattes de la table!» La brunette s'approche de sa colocataire et retire elle-même ces pieds de la table base du salon. Elle déteste quand la jeune Hastings fait ça. C'est une insulte pour la nourriture et les breuvages qui sont parfois posé sur celle-ci. « T'es pas fun. » Lula se redresse et change le chaîne de la télévision. Bellis roule des yeux et retourne en cuisine désespéré. « Rappelle moi pourquoi je t'ai tout de suite pris en tant que colocataire après t'avoir vu? Même que je viens à regretter d'avoir répondu à ta réponse. » Lula se retourne pour regarder Bellis. La brunette prépare le repas alors que sa colocataire - tel un petit-ami paresseux qui vient de faire une journée de travail épuisante ce qui n'est pas son cas - est vautré sur le sofa. « N'importe quoi. Tu m'ado-re. Et ma réponse était géante au passage. » Bellis se met à rire, alors que Lula lui fait une gentille grimace. Dans un coin de sa tête, elle aurait adoré menacer Lula de ne pas la nourrir, mais elle risquait de se faire arracher un bras. Parce que ouais, c'est ce genre de colocataire et amie qu'est Lula Hastings. « "J'espère que t'es pas dans le genre psychopathe sinon ça le fera pas - Une fille désespéré de quitter maman et papa." Très génial, effectivement. Si ça se trouve j'ai eu pitié de toi. » Ce qui est faux. Aussitôt que Bellis a rencontré Lula, elle a sut qu'elle mettrait du piquant dans sa vie. Rapidement elles sont devenus complices, se donnant des piques amicales, ayant cette relation plus grande qu'une simple amitié sans être les meilleures potes du monde. Lula est devenu en quelque sorte le soleil de Bellis, celle qui lui changeait les idées lorsqu'elle pensait un peu trop à la mort de ces parents, celle qui se cassait la gueule dans l'espoir de mettre un sourire sur le visage de Bellis. Lula est tout simplement une des plus belle rencontre de Bellis, celle qu'elle se souviendra toute sa vie. De toute façon il est hors de question qu'elle la laisse partir. Elle n'imagine pas sa vie sans elle. « Allez femme, fini le repas, j'ai faim. » Ce qui prouvait ce que Bellis pensait plus tôt. Lula est la pire fille au monde.

☐ ☐ ☐
{ Right from the start You were a thief
You stole my heart And I your willing victim
I let you see the parts of me
That weren't all that pretty
And with every touch you fixed them }
© macklemore — eamys.

Ces parents biologiques étaient une bonne vielle connerie. Callum approuverait certainement sur cette phrase-là. Bellis tant qu'à elle, a la tête bien trop pleine d'enthousiasme pour y voir quoi que se soit. Bellis Vuitton reçu un certain matin un message de la part d'un certain Marcus Byrne, clamant être son père biologique. Si dans un premier temps Bellis cracha sur l'offre, après en avoir parler avec Callum et Lula, elle vit une seconde opportunité d'avoir des parents, une sorte de seconde famille. Le fait qu'ils l'avaient abandonné revenait toujours au pas de course. Pourtant elle se laissa peu à peu convaincre par eux, les laissa s'infiltrer dans sa tête. Peut-être un peu trop.

◇◇◇

Bellis Vuitton s'approche de son petit-ami et se mord doucement la lèvre. Avec un sourire il s'approche d'elle, retire une mèche devant son visage et embrasse ces lèvres. Quelques secondes. Une minute. Puis Bellis recule de quelques pas en bougeant la tête de façon négative. « Je-je peux pas. Mes parents veulent qu'on arrête de se fréquenter. Apparemment il y a quelque chose qui cloche avec toi. » Sa façon de parler est presque offensive. Pour quelqu'un qui a un jour aimer l'homme en face d'elle, aujourd'hui plus rien ne semble en rester. Callum lui-même semble stupéfait. D'instinct il se met à rire de façon sarcastique. « Je croyais que tu détestais parce qu'ils t'avaient abandonné. » Bellis roule les yeux et soupire. Ça ne serait pas aussi facile qu'elle le croyait en fin de compte. « Tu sembles pas comprendre. Restons amis. Pas plus. » Si Callum pensait qu'elle blaguait avec sa première phrase avec leur baisé, maintenant il en avait un peu peur. Elle n'était visiblement pas elle-même. « Mais qu'est-ce-qui t'es arrivé? Ils t'ont abandonné! » Bellis secoue la tête exaspéré par lui, ce qu'elle ne fait normalement pas. Enfin pas de cette façon et pas avec Callum. « Ils m'ont expliqué. Tu peux pas comprendre. Je veux juste avoir une chance avec eux, de les connaître, qu'ils m'apprécient. » Bien que ce soit crève coeur pour elle et qu'elle le cache derrière une tronche froide sans émotion, Bellis savait très bien qu'elle ne pourrait pas rester amie avec Callum bien longtemps. Ces sentiments referaient surface au pas de charge. « Si c'est ce que tu veux... D'accord. » Et voilà la première bêtise de Bellis Vuitton. Laisser tomber le seul homme qu'elle est jamais aimé et qui compte pour elle pour des parents qu'elle ne veut même pas connaître.

◇◇◇

« Tu t'es cogné la tête ou quoi? » Bellis fronce le regard devant sa colocataire et feint un rire. Parler ensemble de ce qui vient d'arriver la journée d'avant avec Callum est une mauvaise idée, très mauvaise. « Oh arrête tu veux. S'ils voulaient pas que je le fréquente y doit y avoir une raison. » Bellis venait de raconter à Lula qu'elle avait rompu avec Callum - et qu'ils étaient resté amis - pour connaître un peu ces parents biologiques. Lula n'affichait pas un visage ravit ou joyeux mais plutôt confuse et sur le point d'arracher la tronche à Bellis si elle osait prononcer un mot de plus. « Tu es définitivement tombé sur la tête. » Bellis roule les yeux et se dirige vers la cuisine suivit de prêt par Lula qui ne semble pas vouloir la lâcher d'une semelle. Cette discussion risque d'être pimenter. « Tu devrais te réjouir au lieux de faire ce visage. » Elle se prend un truc à boire et referme le réfrigérateur. « Si ça se trouve tu es juste jalouse parce que tes parents t'aiment pas et qu'ils t'ont foutu dehors de chez toi. » À peine Bellis à le temps de finir sa phrase que la main de Lula se retrouve plaqué sur son visage. Le bruit que produit la gifle démontre à quel point Lula a mit d'effort dans celle-ci. En moins de quelques secondes la joue de Bellis est rouge. La brunette encore surprise se retourne vers Lula. « Me regarde pas comme ça. Tu la méritais amplement. Regarde toi. Laisser tomber le seul garçon que t'es aimé de ta vie et m'insulter. Tu me fais pitié Bellis. » Lula prit ces trucs et partie en claquant la porte laissant Bellis seule à réfléchir avec son orgueil touché par la gifle de Lula.

☐ ☐ ☐
{ Cause I'm broken when I'm open
And I don't feel like I am strong enough
Cause I'm broken when I'm lonesome
And I don't feel right when you're gone away }
© seether ft. amy lee — eamys.

Comment pouvait-elle lui résister. Depuis le départ, depuis leur rupture. C'était clair comme voir à travers de l'eau. Elle l'aimait, elle ne pouvait pas éprouver autre chose pour lui que de l'amour. En le voyant cette journée-là dans la boutique du Vinyl Daze Records, dans son uniforme, elle sut qu'elle devrait garder ces distances de lui. « Je veux de l'aide pour l'inventaire. » La chose la plus banale qu'elle est pu dire. Un changement de situation. Elle passait du froid au chaud en moins de deux secondes. Mais en réalité, elle le voulait lui, tout simplement. « Par quoi on commence ? » Les deux ex-amoureux se rendirent donc dans l'arrière boutique afin de faire l'inventaire. Callum retira après quelques secondes sa chemise. Bellis instinctivement regarda autour d'elle. Ils étaient tous les deux là, seuls, dans une toute petite pièce dans laquelle il commençait à réellement faire chaud. Du genre littéralement chaud. « Il fait vraiment chaud, non ? » Il confirmait ce qu'elle pensait à le seconde même. Elle souffla mais il se rapprocha d'elle, lui caressant doucement le bras. « Je crois que c’est toi qui me rend tout chose. » Instinctivement, Bellis colla leur deux corps ensemble se rapprochant de lui. « Callum.. » Elle avait cruellement, tout comme lui certainement. En vérité depuis qu'ils se connaissaient, aucun des deux n'avaient chercher à poussé l'autre vers la dérision. Ils n'avaient jamais couché ensemble, donc. Bellis se sentit prude, fragile et faible. Tous à la fois. « Ne me fait pas regretter ce que je vais faire, s'il-te-plaît. » Elle parlait en plainte, essayait le plus possible de faire en sorte que tout se passe plus ou moins bien entre eux. Ils n'étaient plus ensemble après tout. Ils se rapprochaient, se touchaient doucement par dessus leur vêtement, espérait secrètement. S'embrassant, leur respiration devenant plus courte. « Qu’est-ce que tu veux de moi ... » À peine quelques secondes plus tard, elle reprit la parole. « Toi, tout simplement. » Elle ne voulait pas d'artifices, de déclarations enflammés, elle le voulait lui tout entier et seulement lui. Elle ne réalisait pas ce qu'elle faisait, retirant leurs morceaux de vêtements. Encore trop perturber par le fait de l'avoir devant elle, que pour elle. Une pensée imbécile lui traversa la tête et comme à son habitude elle dût la sortir, la dire à voix haute. « Après tout ce temps sans sexe, tu dois être sérieusement en manque! » Bellis attaquait le pantalon de Callum. Elle ne s'attendit pas à ce qu'il se saisisse de sa main pour l'arrêter. Elle le regarda confuse. Elle ne comprenait pas exactement ce qui se passait. Pas encore exactement. « Bellis. Arrête, on ne peut pas faire ça. » Bam. Comme une claque en plein visage, elle comprit ce qu'il voulait dire, le pourquoi. Il reprenait ces vêtements, se rhabillait et à chaque geste elle l'observait. Elle pouvait distinguer et reconnaître le visage de l'homme qu'elle aimait mieux que quiconque. Quelque chose le trahissait. Le simple fait qu'il ne veuille pas qu'il couche ensemble, démontrait parfaitement pourquoi. Il avait eu une aventure. Des larmes apparurent sur le coin de ces yeux, prête à tomber. Callum évitait son regard, le fuyait. Il n'osait pas la confronter. Idiote comme elle est, elle osa cependant. « Com-Comment tu as pu.. » Elle eu de la difficulté à continuer, elle évita aussi son regard, chose facile. « Je n'ai pas fait ça pour jouer, j'ai fais ça parce que je t'aime, et toi tu viens de tout foutre en l'air en l'espace d'une seconde. » Elle prit une pause, réalisant qu'elle venait de dire les mots qu'elle s'était promis de ne jamais dire à personne suite à la mort de ces parents. Elle avait oser croire qu'elle ne pourrait plus aimer, tout simplement parce qu'elle avait été blessé une fois dans sa vie. Erreur, grosse erreur. « Callum, tu ne comprends donc pas que tu n'avais qu'à me dire que tu m'aimais et que tu voulais que je reste. Je serais resté, j'aurais été entièrement à toi. » La vérité fait mal, à ce qui parait. Alors celle de Bellis du faire énormément mal à Callum qui se tenait en face d'elle. Elle le rejetait, le reprenait. Elle était une vrai torture pour tout ceux qui l'entouraient. Un piège dans lequel ils se jetaient tous les yeux fermer. Elle ne savait pas avec quoi elle jouait, dans cet arrière boutique à ce moment précis. « Comment voulais tu que je le sache ? Dit moi. Tu voulais que je vienne vers toi tout les jours jusqu'à ce que peut-être un jour tu acceptes de me reprendre ? » Preuve que la vérité fait mal. En ce moment, Bellis a envie de s'approcher de lui, de s'excuser, de se faire pardonner, mais elle ne peut pas. Pas encore. Elle est vexé, complètement humilié. « Tu oses dire que tu m’aimes maintenant. Aujourd’hui après tout ce qui s’est passé ? Tu ne peux pas me faire ça. » Elle fronça le regard. Il ne semblait pas avoir terminé, malgré elle. « Toute ces choses il fallait me le dire avant. Pourquoi a-t-on décidé de rompre ? Rappelles toi. » Elle baissa le regard vers le plancher. Elle ne pouvait plus supporter les mots qu'il prononçait, ils la hantaient déjà. « Oui, j’ai couché avec une femme. Pas pour te faire du mal, simplement parce que je croyais que tout était fini entre nous. Je n’en suis pas fier, mais tu n’as pas le droit de m’en vouloir pour avoir essayer de t’oublier. » Elle leva le regard vers lui. Elle n'avait pas le droit de lui faire subir tout ça. De le prendre et de le rejeter comme elle le faisait sans cesse. C'est inhumain. Elle posa une main sur sa joue. «Je t'attendrai le temps qu'il faut. » Fini-t-elle par dire au bout d'un moment, après lui avoir dit qu'elle l'aimait et qu'elle avait peur. Callum fini par partir laissant Bellis tout de même vexé par terre derrière lui.

◇◇◇

« Je le déteste. » De l'autre côté du loft, assise sur un sofa en train de lire un magasine, Ayley roulait des yeux. «N'importe quoi. » Bellis se promenait de gauche à droite dans tout le loft depuis prêt de quinze minutes en ressassant sa discussion avec Callum. Elle n'avait pas encore raconté tout à Ayley, elle préférait en parler avec Lula, rareté. Ayley connaissait plus ou moins Callum. Bellis ne voulait pas qu'elle se sente mal avec lui. « Je le hais même. Comment il a pu? » Lula se fatigua et décida de s'en mêler. Elle s'approcha de Bellis, lui prit les mains et la regarda. « Foutaise. Et 'comment il a pu' faire quoi exactement? » Lula fronça le regard et roula les yeux. « C'est un boulot pour Lula, tais-toi Prior. » Ayley ferma sa bouche en roulant les yeux, non sans soupirer. « J'ai pas envie d'en parler. Et je vous déteste aussi, toute les deux. » Lula fronça à son tour les sourcils. « C'est la seule explication à laquelle j'ai droit? » Bellis se mit à rire sarcastiquement. « Personne ne saura ce qui s'est passer, personne! J'emporterai ça dans la tombe. » Bellis parti dans sa chambre et ferma la porte. Laissant Lula planté là. Ayley se leva s'approcher de Lula, en air moqueuse. « Franchement, ton plan fonctionne à merveille. » Comme si elle savait froissé l'égo de Lula, la brunette partie vers la porte de Bellis. « Tu m'échapperas pas comme ça Vuitton! »

☐ ☐ ☐
{ Say something, I'm giving up on you
I'll be the one, if you want me to
Anywhere I would've followed you
Say something, I'm giving up on you }
© a great big world — eamys.

Le rayon de soleil vint percer son visage encore endormie. Elle ne pu pas le rester bien longtemps cependant. Bellis ouvrit doucement les yeux en bougeant un peu. C'est à ce moment précis qu'elle sentit un bras bouger au dessus d'elle. Un sourire apparut sur son visage alors que les souvenirs de la veille lui revinrent en mémoire. C'était la meilleure réconciliation qu'elle avait eu, qu'ils avaient eu. Elle se lova contre lui. Restant la tête contre l'oreiller. Au bout de quelques minutes elle sentit son corps tourné pour être face à Callum. Elle ne put s'empêcher de sourire doucement. « Bon matin, ou midi vu l'heure. » Ils se mirent tous les deux à rire. Bellis approcha son visage du sien et déposa un baiser sur son nez d'abord puis sur ces lèvres tout doucement. « Tu travailles aujourd'hui? » Elle fit une négation de la tête comme réponse. Elle déposa une main sur le torse de Callum, elle n'était pas prête de se lever de là. Dans les bras de son homme à elle, confortable, si bien. « Alors, monsieur Shepperd, je peux recommencer à t'appeler petit-ami ou... » Elle laissa sa phrase en suspens, mais soyons clair, elle savait exactement ce qu'il répondrait. Callum se mit à sourire et l'embrassa à son tour. « Si c'est ce que tu veux, alors c'est aussi ce que je ceux. » Elle souria à son tour et l'embrassa de nouveau. Apparemment elle n'en avait pas eu assez de la veille. « J'en connais quelques uns qui seront très contents. » Callum la laissait l'embrasser dans le cou, sur les épaules, encore un peu somnolant. « Lula? » Bellis releva la tête et fit la moue en retombant sur l'oreiller. « J'ai oublié de l'appeler. Zut. » Ils se mirent à rire ensemble puis à s'embrasser. Ils passèrent la plupart de la journée couché à parler jusqu'à quinze heure. Ils décidèrent d'aller au loft de Bellis jusqu'à dix-sept heure, l'heure à laquelle Callum parti travailler. Bellis, tel un ange, lui prépara quelque chose et lui donna un baiser avant de partir. Heureusement pour eux, Lula n'était pas là.

◇◇◇

☐ ☐ ☐
{ But I'm only human And I bleed when I fall down
I'm only human And I crash and I break down
Your words in my head, knives in my heart
You build me up and then I fall apart }
© macklemore — eamys.

à venir.

☐ ☐ ☐
{ Now you've been talking in your sleep, oh, oh
Things you never say to me, oh, oh
Tell me that you've had enough
Of our love, our love }
© macklemore — eamys.

à venir.

mep par: czarina