(f) amber heard ✰ in the brightness it dies (réservé)

as your shadow crosses mine
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PRÉNOMS, NOM : piu andersen. ÂGE ET NATIONALITÉ : trente ans, américaine. ARRIVÉ DANS LES HAMPTONS : il y a environ dix ans minimum. MÉTIER OU ÉTUDES : peu importe, tant que le métier raporte. ÉTAT CIVIL : divorcée. STATUT MONÉTAIRE : très aisé. TRAITS DE CARACTÈRE : séductrice, charmante, déterminée, jalouse, optimiste, sarcastique, élégante, féminine, impulsive. GROUPE : east hamptons.

Citation :

✰ Piu est arrivée aux Hamptons il y a de cela dix ans, forcée à cause de son travail ou de sa famille. Si au départ elle ne s'est pas du tout acclimatée au rythme de vie, elle a pourtant fini par s'adapter, commençant même à apprécier la ville.
✰ De bonne famille, elle possède politesse et élégance, charme et bonnes manières - même si elle en joue plus qu'elle n'en a quelque chose à faire.
✰ Très prise par son travail, elle est de ceux qui dévouent corps et âme à leur entreprise dans le but de la faire évoluer, même si le profit en soi ne l'intéresse pas plus que cela.
✰ Elle a connu beaucoup d'hommes dans sa vie, sa beauté indicible l'aidant probablement beaucoup, pourtant, elle n'a été mariée qu'une seule fois.

Une rencontre banale, de tous les jours, de toujours. Dès qu'il l'a rencontrée Semaj comprit qu'il la voulait. Pour lui, rien que pour lui, petite poupée au tempérament de feu. Jamais sûrement n'avait-il jusqu'ici désiré une femme à ce point. Et son souhait devint réalité. Il l'eut. Rapidement. Ils se déchirèrent presque autant qu'ils s'aimèrent, dans une passion sans limite, se disputant toujours avant de se réconcilier de manière charnelle. Comme des enfants auxquels le Monde souriait, qu'ils dévoraient dans une avarice infinie, sans jamais s'arrêter. Ils demeurèrent ainsi de longs mois, ni ensemble, ni séparés, simplement incapables de se passer l'un de l'autre trop longtemps. Il était l'homme un peu trop rustre, un peu trop macho, beaucoup trop possessif. Elle la poupée volage, un peu trop insaisissable, un peu trop mystérieuse. Pourtant, ils finirent par se mettre ensemble officiellement lorsqu'elle n'avait seulement que vingt-trois ans, après deux ans de cache-cache séducteur. Ils s'aimèrent, plus doucement peut-être, pourtant de manière toujours aussi explosive - au moins à ce jour ils savaient tous deux qu'ils s'appartenaient finalement. Deux ans plus tard, Semaj demanda la main de la seule femme qu'il eut aimé un jour, de l'unique qu'il voyait encore. Piu accepta, sans se faire prier, et rapidement ils se marièrent, se vouant fidélité et amour jusqu'à la fin de leurs jours. Toujours aussi complémentaires. Toujours en perpétuel désaccord.
Tout aurait pu bien se finir. Si, au fil du temps leurs disputes quotidiennes les usaient quelque peu, ils n'en demeuraient pas moins fous amoureux l'un de l'autre, apprenant même au fur et à mesure à se contrôler, à s'apprivoiser dans le but de se rendre la vie un peu plus facile. Il faisait des concessions, elle le remarquait, et inversement. Ils parlaient d'enfants. Ils tentèrent d'en avoir un, avec du mal. Et ce ne fut qu'il y a un an et demi qu'ils y parvinrent, emplis tous deux d'une joie sans limite.
Piu enceinte, tous deux mariés, tout allait bien. Jusqu'à ce qu'ils n'aient un accident de voiture en rentrant d'une de leur soirée mondaine. Semaj conduisait. Ils furent percutés de plein fouet par un conducteur en état d'ébriété, inévitable. Ils perdirent l'enfant. Piu faillit perdre la vie. Et jamais lui ne se le pardonna, se blâmant irrémédiablement alors qu'il n'était aucunement coupable.
Lorsque finalement ils purent sortir de l'hôpital, Semaj changea du tout au tout et fit tout ce qui était en son pouvoir pour éloigner celle qu'il aimait, la trompant presque sous son nez, devenant invivable, insupportable, sur-protecteur et susceptible à souhait, simplement parce qu'il refusait de la voir se détruire à ses côtés et qu'il espérait qu'elle l'abandonne bien assez tôt. Ce qu'elle finit par faire, il y a quelques mois, demandant le divorce. Il signa les papiers, expédia l'audience, donnant tout à Andersen, dont il était toujours amoureux. Lui se retrouva sur la paille. Elle plein aux as. Pourtant si plus rien ne semble dorénavant les rapprocher, ils partagent toujours aujourd'hui un amour nostalgique, et une peine, si forte qu'elle en demeure encore insupportable.